verdier

verdier [ vɛrdje ] n. m.

• XIV^e; verder 1285; de verd → vert

♦ Oiseau à gros bec (passériformes), au plumage verdâtre et à la queue fourchue.

● verdier nom masculin (ancien français verd, vert) Petit passereau (fringillidé) vert et jaune des champs et des jardins.

verdier

n. m. Oiseau passériforme (Fam. fringillidés) au plumage verdâtre, au gros bec, commun dans les parcs et les jardins d'Europe.

I.

⇒VERDIER¹, subst. masc.

ORNITH. Oiseau de l'ordre des Passereaux, commun en Europe, caractérisé par un gros bec clair, par un plumage vert jaunâtre marqué de jaune à la poitrine, aux ailes aiguës, à la queue fourchue. Entièrement d'un vert sombre. Le ventre et les cuisses jaunes (...). Le verdier est un granivore qui commet parfois de réels dégâts dans les champs de chanvre et de lin (COUPIN, Animaux de nos pays, 1909, p. 134). C'était l'heure du soir où les oiseaux sont maîtres (...). Un pinson blanc fermant ses ailes retomba brun; une mésange bleue, un verdier jaune, retomba grise, retomba vert (GIRAUDOUX, Simon, 1926, p. 205).

REM. Verdière, subst. fém., région. (Lorraine), vx, synon. À ces engins viennent se prendre à foison rouges-gorges, fauvettes, pinsons et verdières (THEURIET, Mariage Gérard, 1875, p. 139).

Prononc. et Orth.:[]. Homon. verdier². Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1280 verder (GAUTIER DE BIBBESWORTH, Traité sur la langue française, 749, éd. A. Owen, p. 113); 1385-89 verdier (EUSTACHE DESCHAMPS, Le Miroir de Mariage, 136, éd. G. Raynaud, t. 9, p. 7). Dér. de vert; suff. -ier. Fréq. abs. littér.:20.

II.

⇒VERDIER², subst. masc.

HIST. DES INSTIT. Officier des Eaux et Forêts qui avait sous sa garde et juridiction un certain territoire boisé. Les verdiers (...) venaient dans la hiérarchie au-dessous des maîtres des eaux et forêts, et au-dessus des gruyers (MARION Instit. 1923).

REM. Verderie, subst. fém., hist. des instit. Office, juridiction du verdier; territoire boisé qui dépendait de cette juridiction. (Dict. XIX^e et XX^e s.).

Prononc. et Orth.:[]. Homon. verdier¹. Att. ds Ac. 1694, 1718 et 1762-1878. Étymol. et Hist. Ca 1200 (Charte de Guill. du Fresne ds Mém. et notes pour serv. à l'Hist. du départ. de l'Eure, I, 143b, L. Delisle et Passy ds GDF.). Dér. de vert; suff. -ier.

1. verdier [vɛʀdje] n. m.

ÉTYM. Fin XIV^e; verder, v. 1200; de verd, vert.

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♦ Anciennt. Officier des eaux et forêts (dont l'office et la juridiction portaient le nom de verderie).

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DÉR. Verderie.

HOM. 2. Verdier.

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2. verdier [vɛʀdje] n. m.

ÉTYM. XIV^e; verder, v. 1280; de verd, vert.

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♦ Oiseau passeriforme (passereaux, famille des Fringillidés), de la taille du moineau, à plumage verdâtre sur le dos et sur le ventre, commun dans toute l'Europe (→ Mangeur, cit. 7; pâture, cit. 2).

0 Là, l'ombre fait l'amour; l'idylle naturelle

Rit, le bouvreuil avec le verdier s'y querelle (…)

Hugo, les Contemplations, V, XXIII.

➪ tableau Noms d'oiseaux.

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HOM. 1. Verdier.

Encyclopédie Universelle. 2012.